Découverte d’un dispositif espion sur un ferry à Sète
Un dispositif espion a été découvert à bord d’un ferry à Sète, entraînant l’interpellation de deux membres de l’équipage. Le navire appartient à la compagnie italienne GNV, et l’incident soulève des soupçons d’ingérence étrangère, notamment de la Russie. Un logiciel malveillant, pouvant permettre la prise de contrôle à distance du bateau, a été trouvé, et une information judiciaire a été ouverte pour atteinte à un système automatisé en bande organisée dans le but de servir les intérêts d’une puissance étrangère. Le suspect letton, mis en examen, a été placé en détention provisoire, tandis que le Bulgare, également impliqué, a été remis en liberté. La police française continue d’enquêter, avec des investigations menées en urgence en Lettonie. La préoccupation porte sur la montée des cybermenaces et les ingérences étrangères dans la sécurité maritime.
Reconnaissance de la gravité par les autorités françaises
Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a confirmé la gravité de l’incident et souligné que de tels logiciels espions pourraient être présents dans d’autres affaires. Selon la justice, il s’agit d’une affaire grave qui pourrait impliquer une puissance étrangère, avec des pistes évoquant une possible action de la Russie. La complexité du dispositif et la nature des accusations illustrent la montée des cyberattaques liées à des enjeux de sécurité nationale et de déstabilisation géopolitique.
